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La consommation et ses effets sur la santé
20 janvier 2014

II) La consommation alimentaire influencée

a) Les différentes classes sociales

 

Classe aisée et classe populaire n’ont pas les mêmes comportements alimentaires et ceci en raison d’une perception différente.

Le coût pour le budget des ménages continue de jouer sur le choix alimentaire. Les légumes et fruits, surtout frais, sont souvent considérés comme trop chers par les catégories modestes, ce qui en fait donc un marqueur social pour les classes aisées ou moyennes. Si l’intégration sociale est devenue au fil des dernières décennies de plus en plus liée à la capacité de participation à la consommation de masse, l’alimentation joue, partiellement, le rôle d’expression de la liberté, du choix et d’une certaine opulence pour les classes populaires contemporaines. Ceci dans un contexte social difficile de montée continuelle de la précarité et du chômage qui fait de la consommation une valeur refuge, compensatoire et symbolique.

Tous différents...

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Sur la base de 85 entretiens dont une grande partie de femmes, on retrouve 4 positions vis-à-vis des normes de corpulence et d’alimentation d'apès Faustine Régnier, qui est docteur en sociologie de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, et a été lauréate du Prix Trémolières. Ce Prix récompense des travaux éclairant les habitudes et comportements alimentaires individuels ou collectifs. Elle est chargée de recherche au Laboratoire de Recherche sur la Consommation à l’INRA (organisme français de recherche en agronomie) 

Très intégrée aux normes de minceur et de santé, d’activité physique et d’alimentation équilibrée, la catégorie aisée (cadres, professions libérales, éducation supérieure) connaît et maîtrise le vocabulaire diététique et les prescriptions générales (5 fruits et légumes, moins gras, moins salé, moins sucré, cuisine aux graisses végétales plutôt qu’aux graisses animales...). 

Les membres des classes moyennes en ascension sociale (employées ou femmes aux foyers), souvent en contact par leur activité professionnelle ou par leurs autres socialisations avec des membres de la classe aisée, sont également très intégrés et font preuve, entre intégration et culpabilité, d’une grande « bonne volonté » envers ces normes, à la mesure de leurs espoirs d’ascension sociale. 

Les classes populaires, sans ce type d’espoir ou conscientes d’un certain hors jeu de ce point de vue, adoptent une position critique vis-à-vis de normes qui sont alors perçues comme des formes de la domination qu’elles subissent. La méfiance, concernant les médias et le corps médical, renforce et est renforcé par des pratiques alimentaires enchâssées dans l’histoire familiale. 

Enfin, les catégories pauvres et précaires sont trop préoccupées par le simple fait de se nourrir pour se positionner réellement par rapport à des normes. Essentiellement centrées sur la famille, il s’agit pour ces femmes très défavorisées de réussir à nourrir les enfants et de suivre leurs préférences pour « éviter le gâchis ».

 

 

 b) L'influence de la publicité

 

 

 La publicité est une forme de communication, dont le but est de fixer l'attention d’une cible visée (consommateur, utilisateur, usager, électeur, etc.) afin de l'inciter à adopter un comportement souhaité.

 La publicité est présente dans notre quotidien. Elle peut se trouver sous forme d'affiche publicitaire que l'on peut voir lorsque nous nous promenons. Elle peut être sous forme télévisée avec l'apparition de pub entre plusieurs programmes que nous voyons à chaque fois que nous regardons la télévision. Elle peut également se trouver dans les journaux ainsi que sur internet. La publicité fait alors partie de notre vie et inconsciemment oriente nos choix sur notre consommation alimentaire. Le but premier de la campagne publicitaire est d’attirer l’attention du client sur le produit ou la marque pour familiariser le consommateur afin de l’amener à l’acte d’achat plus aisément. Le second but de la publicité est éventuellement de chercher à créer un besoin et à persuader que le produit répond au besoin, le but était parfois de convaincre qu’il fait mieux que les autres produits, on appelle cela de la publicité comparative. Toutefois, la familiarisation est parfois suffisante pour permettre l’acte d’achat. Un produit dont on a entendu parler trouvant souvent préférence à nos yeux qu’un nom inconnu.

 

On parle de publicité cognitive (faire connaître), conative (faire bouger, acheter) et affective (faire aimer).

 Il y a de nombreux moyens de communication. Certains sont payants, comme la télévision, la radio, les affichages, le cinéma, … d’autres sont gratuites tels que les mails, SMS, publicité sur les salons… Nous sommes constamment stimulés par des spots publicitaires sans forcément nous en rendre compte. Le but de la publicité étant d’être discrète mais répétée.

 La publicité cible les jeunes parce qu'ils guident de plus en plus souvent les choix familiaux et qu'ils sont de futurs « vrais » consommateurs et que les marques veulent les séduire dès leur plus jeune âge.

 

 

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